Depuis des milliers d’années la région où les Malécites et les Mi’kmaq passaient l’été, Saint John a longtemps été un des premiers endroits que les immigrants au Canada ont foulé le sol. Samuel de Champlain et Pierre Du Gua de Monts ont nommé la rivière à leur arrivée en 1604. Ensuite des colons de la Nouvelle-Angleterre sont venus à l’invitation de la Couronne s’établir sur les terres que les Acadiens avaient quittées lors du Grand dérangement en 1755. Une foule de Loyalistes, c’est-à-dire des Américains fidèles à la Couronne, sont arrivés vers la fin du 17ième siècle et c’est grâce à eux que la ville a été la première à être incorporé au Canada. Plusieurs milliers d’immigrants Irlandais sont arrivés sur ces rivages avant, durant et après la Grande Famine à la mi-19ième siècle. Jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale d’autres immigrants de l’Europe de l’Est et de l’Ouest et du Moyen-Orient sont passés par la station de quarantaine sur l’île Partridge, aujourd’hui un site historique national. Saint John et les régions environnantes ont toujours été un bon endroit pour un nouveau départ. Si vous vous intéressez à la généalogie, vous pouvez retracer vos racines à l’aide des ressources disponibles au Musée du comté King, au Musée Quaco, à la Bibliothèque publique de Saint John et au Musée du Nouveau-Brunswick.
Reconnaissance du territoire
La région de Saint John est située sur le territoire traditionnel des nations Wolastoqiyik, Mi'Kmaq et Peskotomuhkati. Ce territoire est couvert par des traités de paix et d'amitié conclus avec la Couronne britannique dans les années 1700. Ces traités reconnaissaient le rôle important et significatif des Wolastoqiyik, des Mi'Kmaq et des Peskotomuhkati dans cette province et dans le pays, et visaient à établir une relation de confiance et d'amitié.
Envision Saint John : L'organisme de croissance régionale respecte les anciens, passés et présents, et les descendants de ce territoire, et s'engage à poursuivre sur la voie de la vérité, de la collaboration et de la réconciliation.